Boulogne-Chateauneuf 2019

Publié le par Cigogne

Il y a des jours ou je m’interroge sérieusement sur ma santé mentale.

Quand même, retraité, avoir la possibilité de s’offrir des grasses matinées sans retenue et pourtant se lever un samedi matin à 4 heures (une heure à laquelle même le soleil, qui se lève tous les jours à l’aurore, dort encore) tout ça pour rejoindre d’autres fous, qui ont été vaccinés avec des rayons de vélo dans leur jeunesse, pour aller pédaler sur plus de 200 kilomètres…

Boulogne. Peu avant 7 heures. Fait pas très chaud. Le thermomètre de mon compteur indique 5°. Nous sommes juste dix à nous élancer pour une longue journée de selle.

Boulogne-Chateauneuf 2019
Boulogne-Chateauneuf 2019Boulogne-Chateauneuf 2019
Boulogne-Chateauneuf 2019Boulogne-Chateauneuf 2019

Peu après Versailles, alors que nous n’avons parcouru que 13 kilomètres, l’Arlequin s’offre royalement la seule crevaison de la journée. Une bonne chose de faite.

Boulogne-Chateauneuf 2019
Boulogne-Chateauneuf 2019Boulogne-Chateauneuf 2019

Puis c’est une succession de côtes et de descentes qui nous emmène dans un premier temps jusqu’au contrôle des Etangs de Hollande, puis à Châteauneuf ou nous aurons droit un un repas bien mérité, au soleil, tout comme l’an dernier. Chouette pic-nique. Même s’il aura fallu faire plus de 100 kilomètres pour en profiter.

Une matinée qui se sera globalement bien passée, le vent nous étant favorable et nous poussant volontiers. Du coup les bosses ont été franchies plus aisément.

Pour ma part, j’aurais en plus bénéficié de l’aide bienveillante de deux anges gardiens qui ne me quitteront pas d’une roue et me permettront de ne jamais perdre de vue notre petit groupe.

Boulogne-Chateauneuf 2019Boulogne-Chateauneuf 2019
Boulogne-Chateauneuf 2019Boulogne-Chateauneuf 2019

Malheureusement le vent s’obstine à garder la même direction. Il ne s’est certainement pas rendu compte qu’après le repas, nous avons fait demi-tour et repartons vers notre point de départ. Du coup, notre progression est plus pénible. Les kilomètres sont plus longs. Et comme si cela ne suffisait pas, après 180 kilomètres, une fois passé devant le château de Dampierre, nous abordons les côtes de la vallée de Chevreuse, les 17 tournants, Port Royal puis la montée dite de "l'homme mort" à Vélizy (1900 mètres à 4,4 % de moyenne). Dur dur.

Fort heureusement mes anges gardiens sont toujours là et je reste bien au chaud dans le groupe.

Une fois ces trois difficultés absorbées, il n’y a plus qu’à se laisser glisser vers Boulogne. Enfin, se laisser glisser… On avance au coup par coup, d’un feu rouge au suivant, parvenant même parfois à bénéficier de deux deux verts consécutifs. Mais c’est rare. Et tout ça au milieu d’un flux de voitures quasi-interrompu. De quoi gâter le plaisir de cette longue ballade au-delà du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse. C’est d’ailleurs pour ça que je n’aime guère cette randonnée et qu’après chacune de mes participations, je me promets de ne plus y revenir.

A l’an prochain donc.

Boulogne-Chateauneuf 2019
Boulogne-Chateauneuf 2019Boulogne-Chateauneuf 2019

Les données "techniques" :

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
R
Bien content de te revoir. J'avais peur qu'il t'était arrivé quelque chose. Bon courage pour tes prochaines sorties et au plaisir de te relire
Répondre