Seconde sortie dromadaire, norme "Cricri"
Après ma première tentative, qui s'est soldée par un échec, d'effectuer une sortie selon les normes de Cricri (des sorties durant lesquels il se fixe l'objectif d'effectuer un parcours avec un dénivelé final minimum égal à 1%. Autrement dit, une sortie de 80 kilomètres doit avoir un dénivelé total supérieur à 800 mètres), je me suis remis en selle aujourd'hui avec le ferme espoir d'y arriver. La météo n'est pas des plus engageantes, mais qu'importe. Il fera moins chaud, ce qui ne sera pas plus mal.
Il est près de 13.30, quand je prends la route. Cette fois, j'ai décidé de partir par la base de loisirs de Vaire, mais en passant à la pointe de Gournay, je change d'avis et commence par monter jusqu'à Champs-sur-Marne avant de redescendre par Noisiel. De là je rejoins la côte de Torcy et enchaîne (comme souvent) avec celles de Bussy Saint Georges et les hauts de Lagny.
Je rejoins ensuite Coupvray (en descendant la côte du lavoir) en passant par Chanteloup et Montévrain. Mon compteur affiche 28.37 kilomètres et un dénivelé de 278 mètres. Pour l'instant, c'est tout bon, d'autant que j'ai l'intention d'aller du côté de Crécy-la-Chapelle en passant par Quincy-Voisins. Seulement depuis quelques kilomètres les nuages se font de plus nombreux et surtout de plus en plus menaçants. Je commence à douter sérieusement de la possibilité d'arriver à atteindre mon objectif aujourd'hui. Comme la perspective de rouler sous la pluie n'est pas des plus plaisante, je décide de rebrousser chemin et de rentrer par Annet. A peine ai-je pris cette décision que le ciel me fait comprendre que c'est ce que j'ai de mieux à faire en déversant son trop plein d'eau. Je m'abrite quelques instants sous un pont, mais comme je suis déjà mouillé... je décide de continuer pour rentrer au plus vite.
Je passe Jabelines, Annet, monte la côte de la Violette... et retrouve le soleil et des routes sèches. Il est encore tôt. Je change à nouveau d'idée et décide d'en profiter pour tenter de mener à bien ma tentative. Je bifurque à gauche et descend le mur de Dampart. Puis, pour la première fois depuis longtemps, je m'offre la montée de Thorigny, depuis la gare. Je redescend vers Bordeaux, remonte Montjay-la Tour, effectue un petit détour par Villeparisis pour monter la côte du ball-trap par le versant nord. Arrivé en haut, une constation s'impose : si je veux remplir atteindre mon objectif je n'ai qu'un seul moyen : il va falloir descendre et monter plusieurs fois cette côte. Le soleil est toujours là, la route est belle et j'ai le grain de folie nécessaire à cette entreprise. Je descends vers Courtry une permière fois et remonte immédiatement. Puis une seconde fois. Puis une troisième. Je regarde mon compteur. Si je continue encore un peu de la sorte, j'aurais une avance de dénivelé suffisante pour rejoindre mon domicile avec le 1 % souhaité. Alors je continue. Et de quatre. Et de cinq. Cette fois, c'est bon. Mon compteur m'indique un dénivelé de 890 mètres pour un peu plus de 78 kilomètres. Je vais pouvoir rentrer sereinement.
C'est ce que je fais. Au final, j'aurais couvert 89.02 kilomètres et accumulé un dénivelé final de 896 mètres. C'est réussi. Mais je regrette malgré tout d'avoir été contraint de ruser pour y arriver. Qu'importe, je re-tenterais une nouvelle fois, sans ruser, prochainement.
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