Séjour en Italie - seconde partie

Publié le par Cigogne


Sortie club extérieur 01-09-2010, Altitude - Distance2010-09-02 10-46-52 35 2010-09-02 11-31-12 3042010-09-02 17-49-33 863

2010-09-03 14-27-16 832Mercredi 1er septembre. Quatrième journée. De loin la plus difficile, à la fois par sa longueur (127 kilomètres) que par son dénivelé (2420 mètres). Une vraie journée de brevet cyclo montagnard. Sauf qu'elle arrive après trois journées déjà bien éprouvantes.

La sortie qui nous promènera au travers du Parc Régional du Marcorolo, splendide au demeurant, ne sera qu'une interminable succession de montées et de descentes avec des pentes dépassant régulièrement 10 % et atteignant même 16 à 18 % à plusieurs reprises, sur des routes au revêtement bien loin d'être des plus roulant. Un nouveau repas pique-nique nous permit de reprendre quelques forces avant d'affronter le Bec Berton, véritable défi au moral. Sachant qu'il culmine à près de 750 mètres, j'avais règlé mon compteur pour connaître l'altitude. Après 12 kilomètres d'ascension, je passe les 600 mètres d'altitude. Un petit plongeon, une nouvelle montée et j'arrive, 4 kilomètres plus loin, à 700 mètres. Je me dis qu'il ne doit plus guère rester que quelques virages avant d'atteindre le sommet et que mon calvaire prendra fin. Mais c'est sans compter la conformité du terrain. Avant d'y parvenir, j'effectuerais encore deux plongeons qui rendront sa conquête plus lointaine. Au final, j'aurais passé près de 7 heures en selle. Plus que jamais, la douche chaude, décontractante, à l'hôtel, le soir, fut la bienvenue.

Jeudi 2 septembre. Au programme de cette dernière journée de vélo, une sortie qu'Hervé a baptisé "De crête en crête". Tout un programme. En fait, l'essentiel des difficultés sera concentrée sur la matinée, avec 1000 mètres de dénivelés (sur les 1300 de la journée) en un peu plus de 60 kilomètres (sur 94).

A midi, nous déjeunerons à Acqui Terme. Au menu figure un plat que nous traduisons par "lasagnes". Interrogée, la serveuse confirme "pasta, pasta, si si". Je vous laisse imaginer notre stupéfaction à la vue de la planchette garnie de quelques variétés de fromage, d'un petit pot contenant une purée de carottes et un autre avec du miel, qui nous fut servie. Pasta, pasta, si si.

La journée s'achève par une petite promenade pédestre dans les rues de Sassello et la visite de son église.

Vendredi 3 septembre. Dernière journée. Les vélos restent au garage. Nous allons faire un peu de tourisme en nous rendant à Novi Ligure. Visite de la localité, de ses églises (naturellement) et surtout du musée du Campionissimi consacré à Fausto Coppi et qui retrace l'évolution du vélo depuis l'époque lointaine de la draisiène jusqu'à nos jours.

Le séjour s'achève. J'aurais passé un peu moins de 27 heures en selle pour parcourir 535 kilomètres et accumuler 7487 mètres de dénivelés et surtout ramené une foule d'images et de sensations qui m'accompagnerons longtemps.

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L
<br /> <br /> bravo monsieur mon mari,pour les images magnifiques  et surtout tous ces cols que tu as conquerit à la force de tes mollets et sous le soleil ! tu as dû trouver du changement par<br /> rapport aux  petites bosses de la région parisienne que tu étais fier de monter,A quand le mont VENTOUX? comme ton AMI   JEAN CLAUDE!<br /> <br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Bravo pour tes reportages que je regarde avec plaisir et félicitations pour les gros efforts que tu as dû fournir face aux parcours exigeants que tu as entrepris. A bientôt sur la route, Dédé<br /> <br /> <br /> <br />
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