Randonnée des Toques Blanches 2011
Que voilà une randonnée bien sympathique qui permet d'allier deux plaisirs pas forcément compatibles habituellement (sauf pour les cyclos ) : la pratique du cyclisme et la dégustation de mets raffinés.
Hier matin, 8 heures, c'est l'affluence à Villeneuve-le-Comte pour cette nouvelle édition de la randonnée des Toques Blanches. C'est un peu cafouilleux au départ, car rien ne signale le lieux exact du point d'inscription. Certes la localité n'est pas bien grande, mais un minimum d'indication aurait malgré tout été bienvenue. Quoi qu'il en soit nous finissons par nous retrouver, Christine, Claude, Roland et moi, prêt à rouler.
Les choses sérieuses commencent kilomètres plus loin. Après une rapide plongée sur Tigeaux, il nous faut monter jusqu'à Monthérand (70 mètres de dénivelé en 1.2 kms).
Nouveau petit plongeon
sur Guérard et nouvelle petite grimpée (80 mètres en 1.5 kms). Rien de bien compliqué, mais en début de randonnée, ce n'est pas forcément facile. Seul avantage indiscutable : cela réchauffe les
organismes.
La suite est bien plus agréable. Après Maisoncelles on bifurque en direction de Courte Soupe, la bien nommée, où se situe le premier contrôle de ravitaillement. Un contrôle avec (entre autre) du clafoutis, servi par un chef en tenue blanche, toque sur la tête. C'est pour le moins inhabituel mais combien plaisant.
Nous poursuivons ensuite vivement, d'autant plus vivement que le vent nous est favorable sur cette portion du parcours tout droite. Les compteurs dépasseront les 30 kms/h sans la moindre difficulté. A Doué, nouveau changement de direction. Mais cette fois, le vent est latéral et les petites côtes disséminées sur le parcours deviennent plus difficiles à gravir. Fort heureusement il s'agit plus de petits coups de cul que de véritables côtes
Arrivée de Claude, en haut de l'une d'elles
On continue. Après
Courcelles, suite à un nouveau changement radical de direction, nous nous retrouvons face au vent. Ce sera ainsi jusqu'à l'arrivée. Mais fort heureusement, le second contrôle, situé peu après
Rigny, n'est plus guère loin. Le spectacle qui nous y attends est similaire à celui du premier contrôle.
Il ne nous reste plus qu'à rejoindre l'arrivée, par Marles et Neufmoutiers, dans le bois, long couloir frais où le vent de face est canalisé pour nous permettre de souffrir une ultime fois.
Au final nous aurons couvert 84 kilomètres en 3.30 heures, avec 460 mètres de dénivelés (24 kms/h de moyenne quand même). Et pour faire bonne mesure, j'effectue les
26 kilomètres me séparant de mon domicile, dans la foulée, nez au vent, un peu plus d'un heure. Vivement l'année prochaine qu'on remette ça...