Tour de l'Essonne 2012
Rarement je me suis senti aussi peu prêt, aussi peu motivé, que dimanche matin, au moment de prendre le départ du Tour de l'Essonne. La raison est fort simple : la
veille au soir, avec dame Cigogne, nous avons répondu à une invitation fort sympathique, celle d'aller voir à l'Olympia Thomas Boissy, un excellent chanteur-improvisateur (spectacle que je vous
recommande au passage). Du coup nous sommes rentrés fort tard et avons procédé à l'extinction des feux à une heure du matin. Trois heures et demie plus tard, mon réveil me rappelait qu'il était
l'heure de se lever. Déjà ?!?!?!
Un petit déjeuner plus tard, un petit détour par le domicile de Jean-Claude pour le récupérer et charger son vélo, les allumettes judicieusement placées sous les
paupières pour les empêcher de se refermer, et me voilà, à sept heures, prêt à prendre le départ, avec mon partenaire habituel
Le coupe vent est de rigueur. Le thermomètre indique 7 degrés. Et c'est parti pour une randonnée de 165 kilomètres. Comme de juste, le départ est calme et tranquille. Puis, le vent favorable aidant, le rythme s'accélère. Nous atteindrons le premier point de contrôle, au kilomètre 52 en juste deux heures. Les jambes tournent finalement plutôt bien.
La reprise est un peu plus difficile, d'autant que, peu après, nous allons changer de direction et que le vent, latéral durant quelques kilomètres, devient franchement défavorable lorsque nous passons Saclas. Cela fait trois heures quarante que nous roulons et avons couvert près de 93 kilomètres. Mais les difficultés réelles commencent à ce moment précis. C'est tout d'abord une montée bien raide, avec un passage de quelques centaines de mètres à près de 12 %, puis, sur le plateau, une progression difficile sur une route dans un état lamentable, nez au vent.
Ce n'est qu'en approchant d'Etampes que nous retrouverons enfin une route digne de ce nom. Quelques kilomètres plus loin, c'est le second point de contrôle, devant la petite gare de Saint-Hilaire Chalo. Un ravitaillement bien venu et qui va nous permettre d'affronter plus sereinement les bosses qui nous attendent sur la fin du parcours.
Il fait beau et, malgré le vent qui continue de souffler, je décide de quitter le coupe-vent et de ne garder que les manchettes. C'est également pour moi, l'occasion de montrer, pour la seconde fois le maillot de VeloTrainer... d'autant que je sais qu'en haut de la prochaine côte, nous attendant l'Amiral, trésorier du site et qui a décidé de nous accompagner jusqu'à l'arrivée.
La suite, c'est une succession presque ininterrompue de montées, plus ou moins raides et de descentes trop courtes. Fort heureusement, nous parvenons à nous glisser
dans un groupe de cyclos de Ballainvilliers, qui roule à une allure similaire à la nôtre avec qui nous effectuerons une grande partie du final.
Nous bouclerons le parcours de 165.5 kilomètres, avec un dénivelé de 1169 mètres, en un peu plus de sept heures (moyenne générale 23.5 km/h).
Une dernière pose restauration, quelques ultimes photos et nous retournons vers le dernier objectif de la journée : le LIT
Le profil de la randonnée :